Adrien Faveau
Artiste peintre
Carré d’Artistes New York / USA (42 Prince Street, quartier de Soho)
Carré d’Artistes La Haye / Pays-Bas (De Passage, Passage 16, 2511 AD Den Haag)
Art Génération (67 rue de la Verrerie, Paris)
Urban Gallery Paris (163 Bvd du Montparnasse)
On associe souvent la beauté d’un élément à sa rareté, à la difficulté qu’on a eu à l’apercevoir ou encore à son caractère éphémère.
J’aime l’idée de trouver la beauté de ce qui nous environne au quotidien, de mettre en scène des paysages qui nous semblent communs mais qui, lorsque l’on prend le temps de les observer, ce que nous incite à faire mes peintures, se révèlent à nous de manière plus profonde.
Une rue, le trafic, le mobilier urbain, les passants, sont autant d’éléments fondamentaux que l’on croise en agglomération, ils symbolisent le mouvement, le déplacement, la vie.
Cependant, j’inclus parfois à ces scènes une spécificité naturelle fugace tel qu’un coucher de soleil, une averse, qui par la luminosité et les reflets qu’ils occasionnent les font renouer avec les critères de beauté plus conventionnels.
De la même manière, j’aime représenter des monuments célèbres car il situent géographiquement le lieu, mais là encore, comme dans la réalité, je les place en arrière plan car ils ne sont finalement pas souvent les lieux de vie principaux des mégalopoles.
J’ai également une passion pour le portrait car ce dernier est très exigeant. Chaque détail a son importance dans la ressemblance avec le modèle. Faire « naître » un visage expressif sur un panneau de bois ou de toile me fascine.
Pour ces derniers, j’aime les mises en scène baroques, aux styles décoratifs chargés et exagérés. Cela peut paraître paradoxal en comparaison de mes panoramas urbains naturalistes, mais ça ne l’est pas tant que ça. En effet, j’aime la densité des objets sur un tableau, et là où la ville est dense par essence, le portrait ne l’est pas naturellement. Il nécessite donc l’application d’un style particulier.
J’utilise divers outils, pinceaux, couteaux, raclettes. J’aime là encore sortir des sentiers battus et utiliser des objets dont la vocation n’est pas forcément la peinture, des rouleaux à encre, des tampons.
J’applique des effets en grattant la peinture ou en y appliquant des solvants afin de donner une impression d’usure naturelle ou de texture délavée sur les scènes pluvieuses.
J’espère par ces moyens présenter une vision originale des paysages urbains et du portrait, offrir un regard nouveau sur notre environnement proche, et sensibiliser les personnes qui verront mes tableaux au fait que la beauté peut se trouver en toute chose, et surtout en celles qui nous entourent.